2ème partie d'une tragédie

Publié le par alexonyme

 

 

Comme il bondissait aléatoirement droit sur moi,

C’était le moment de ne pas rester là.

Or, je restais paralysé par la vision, comme le serait n’importe qui face à un monstre à vingt têtes.

C’est alors que mes yeux écarquillés se désécarquillèrent, et ma bouche ouverte d’étonnement se referma, car les vingt haleines fétides étaient parvenues jusqu’à mes narines, ainsi qu’une immonde, par accumulation, odeur d’aisselles.

L’étonnement céda au dégout, le dégout à la peur, qui me dit que ce ne serait pas bon de rester là.

La musique de Tekken 2 commençait.

Je courus, couris, couras ( ?)

Je cours.

Mais heurtai la barrière de la rampe avec mon bassin.

Je tombe et me relève.

Je cours.

Le monstre s’approche toujours plus. Je l’entends, je le sens.

Ça pue.

 

Des jacassements, des grognements et enfin quelque chose d’humide et hideux, qui heurte mon dos…

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