3ème partie d'une tragédie

Publié le par alexonyme

 

C’était sa salle patte.

Le coup me propulse à plat ventre sur quarante mètres, non sans traverser, sur mon chemin, naturellement, tout le couloir. Cette glissade fabuleuse, alors que j’adopte une position de skeleton, en n’espérant pas le devenir, permet au sol, par le frottement assidu de mon t-shirt, de retrouver tout son éclat d’antan.

Mais, cet élan merveilleux me fait traverser le mur, et je m’en vais freiner dans le jardin voisin : le parc des primaires ; en prenant soin d’y creuser une tranchée sur mon passage.

 

Me relevant péniblement et m’extrayant de la tranchée creusée par moi-même aidé par une propulsion animale, je me retrouve face-à-gueules avec le méchant à vingt têtes. Bientôt droit sur mes pieds, je le vois, il me voit, je le vois et vois l’école s’effondrer. C’était un mur porteur…

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